Je parle souvent, dans mes articles, de « trouble fonctionnel ». J’utilise par exemple souvent la précision « fonctionnel » lorsque je cite les divers symptômes qui peuvent vous amener à consulter.
Le trouble fonctionnel traduit un dysfonctionnement dans l’organisme. Ce dysfonctionnement se présente le plus souvent par un manque de mobilité des tissus. Il peut être douloureux ou indolore.
C’est une réaction mécanique et physiologique d’une structure du corps en réponse à une contrainte ou une agression.
Cela peut être un traumatisme, des efforts répétés, un trouble de la posture, une maladie, un stress psycho émotionnel ou des facteurs environnementaux (mauvaise alimentation, mauvaise hygiène de vie, pollution…)
Elle s’accompagne d’une restriction de la mobilité de la structure concernée. Par le lien des corrélations tissulaires, cette restriction de mobilité retentira à distance sur une ou plusieurs structures.
La précision est importante : en effet, l’ostéopathie ne prétend pas traiter les troubles organiques (lorsque la structure de l’organe est atteinte : par exemple, les fractures, les infections, les cancers, ne font pas partie du champ d’application de l’ostéopathie.)
Pour en savoir plus, vous pouvez notamment consulter la page que le Registre des Ostéopathes de France consacre aux contre-indications à l’ostéopathie.
Si l’ostéopathe ne peut pas directement prendre en charge ces pathologies, il peut néanmoins intervenir dans certains cas, en accompagnement d’un traitement médical adapté, par exemple pour soulager les éventuels effets secondaires dus au traitement, ou contribuer à optimiser la réponse immunitaire.
Soyez donc vigilants face au discours des thérapeutes que vous pouvez être amenés à consulter : tout thérapeute se doit de vous indiquer les limites de sa thérapie, et savoir vous orienter vers les professionnels de santé adaptés.