Toutes les parties du corps étant reliées entre elles par l’intermédiaire des tissus organiques qui le composent, le corps constitue une unité fonctionnelle indissociable, ainsi qu’une identité, une spécificité propre à chacun.
Dès qu’une structure du corps présente une perturbation dans son fonctionnement, cela se répercute sur le fonctionnement de structures situées à distance par le biais de ces corrélations tissulaires.
Pour prendre un exemple concret : suite à une entorse, la restriction de mobilité imposée à votre cheville peut provoquer une légère rotation de l’ensemble de la jambe. Si cette perturbation n’est pas traitée et ré-équilibrée, le corps va poursuivre son travail de compensation jusqu’en haut du corps. Au fil du temps, votre entorse peut aboutir à une douleur lombaire ou cervicale.
Autre exemple, sur une zone plus restreinte cette fois : après une intervention de chirurgie dentaire, votre mâchoire est légèrement déséquilibrée. Toujours par un phénomène d’adaptation/compensation, sur la durée, la zone cervicale peut subir une tension musculaire asymétrique, qui peut aboutir à des maux de tête sans que vous puissiez faire le lien avec la cause première.
C’est pourquoi l’ostéopathie n’est pas seulement ciblée sur le symptôme mais sur sa cause fonctionnelle. De simples restrictions de mobilité mécaniques peuvent être responsables de tensions et provoquer des inconforts ou bien des douleurs plus ou moins aiguës, et plus ou moins éloignées du trauma initial.